mercredi 30 septembre 2009

La résistance du champignon blanc

Lorsqu'on veut fuir les bruits de la ville, ses cafés, ses poivrots, ses sirènes incessantes... on trouve de beaux jardins : les cimetières.
Soleil, douceur, calme et paix royale... On pourrait presque s'y adonner aux pires exactions en toute impunité.
Alors, je m'assieds sur la seule tombe autorisée, je fume deux Camels et lis 5 pages d'un bon Westlake (Donald).
Dans cet endroit très "végétalisé", pas de fleurs autres que celles en plastique ou polyester, façon soie sauvage...
Et soudain, voilà que s'offre le miracle de cet insolent champignon blanc, en vrai "champignon" pur velours !, de fort belles proportions.
Tout seul au milieu d'une immense pelouse.

Si je n'ai pas osé le prélever pour le consommer, c'est uniquement par crainte de devoir prendre sa place prématurément.
Lâcheté quand tu nous tiens.

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