vendredi 16 octobre 2009

Pavot papa/ Merde à la flicaille des jardins


Ô papa !
Ton si beau jardin en était rempli de ces belles fleurs rouges et roses. Et toi tu ne savais pas "ça"...
Tu les avais prises pour de très jolies fleurs et nous en offrit si souvent. Tu les aimais pour leur beauté.
Heureusement que tu es parti pour ne pas voir ce qu'on a fait de tes si belles fleurs... des délits ! Peut-être même des crimes. Je suis heureuse que tu ne sois plus là pour ne pas endurer cette infamie.
Même en 2008, à la fin de ta vie, savais-tu que tu étais condamnable pour tes si jolies fleurs ? Peut-être pour tes savoureuses tomates aussi ! Interdites par les détenteurs de nos vies ? Merde !
MERDE MERDE ET MERDE !
Je te vengerai ! Promis (rire !)
Je vois rire ton jeune homme "gentil et doux" en toi.
J'ai pris des milliards de graines dans ton vieux jardin aimé papa !...
Des jeunes gens nous l'ont acheté ton jardin et ils vont faire comme toi si longtemps : blettes, carottes, patates, petits pois, persil, courgettes, aubergines, violettes, crocus, lilas, muguet et tout ça ! Exactement dans le carré que tu aimais pour ça.
Toi, tu ne pourrais pas comprendre ça qu'on t'emmerde pour les milliards de pavots...
Et moi je ne l'admets pas non plus.
J'ai pris mille et unes de tes belles graines te dis-je.
Où que ce soit, je les sèmerai ces fleurs que tu aimais, espèce de voyou !
JE LES SÈMERAI, SERMENT !
Promis juré pap' !
Ce sera mon "style", ma manière de voyou à moi qui le suis déjà alors que tu redoutais la délinquance de tes filles... Il faut bien que nous donnions le change : à toi qui fut trop gentil.
Voyou malgré toi tu fus. Et tu restes.
Ta petite Voyelle qui t'aime encore encore et "delongue", Papounet.

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